Samedi 14 mai 6 14 /05 /Mai 20:08

Chaque matin vers les 4 h je suis dans le pétrin : j'habite à côté d'une boulangerie, c'est le moment où mon boulanger se met au travail.

Le chahut des machines me réveille instantanément.

La situation serait des plus irritantes, si depuis peu je n'avais de pitance pour adoucir mon agacement.

Pas de miches en dédommagement mais deux belles baguettes bien garnies.

 

Mon boulanger me plait et son frère qui l'aide dans la tâche, tout autant.

Deux beaux gaillards blonds, larges d'épaules, à la mâchoire carrée et au regard pénétrant .

Je crois avoir flashé réellement sur le premier, le jour où en jetant distraitement un oeil par la fenêtre de ma chambre qui donne dans sa cour, je le vis sous un soleil de plomb s'affairer à monter les sacs de farine dans son grenier.

A un moment accablé de chaleur, il ôta son t-shirt, découvrant un torse robuste strié de muscles en plein effort.

Il ne m'en fallut plus, je fus conquis et doublement quand son frère qui le suivait de près l'imita. J'avais là sous les yeux ce que la race humaine a fait de mieux dans son genre. Et, je crois qu'à dater de ce jour, je ne me suis pas endormi une seule fois sans songer aux délices que nous aurions pu partager tous trois.

Mes souhaits sont aujourd'hui exaucés.

 

En cette fin décembre, d'abondantes chutes de neige ont quasi paralysé tout le pays.

Beaucoup de commerces ont eu peine à être ravitaillé.

Celui de mon boulanger n'a pas échappé au préjudice.

Ce matin là, vers les 9h, tandis que je tentais de sortir de mon habitation, sans me casser la figure sur cette patinoire qu'était devenue la rue, je l'entendis jurer de tous les diables.

Précautionneusement, je longeai le trottoir et regardai en direction de la cour : Il était en train de fulminer, arpentant le gravier en tous sens, levant les bras au ciel, un ciel qu'il injuriait sans vergogne.

Il s'arrêta net dès qu'il m'aperçut. Et vint d'un pas décidé à ma rencontre.

J'eus un geste de recul à son approche, traversé par l'idée saugrenue qu'il comptait déverser sa colère sur le premier zozo venu.

Il n'en fut rien, le regard encore empourpré de fureur, il s'efforca dans un sourire de me demander : Je peux vous aider ?

 

- Euh... non dis-je, quelque peu troublé, je croyais que quelque chose de grave était en train de se passer.

 

Il ouvrit grand ses yeux clairs : Mais il y a quelque chose de grave : mon fournisseur de farine vient seulement de me livrer, j'ai déjà pris un retard considérable, mon frère n'est pas encore arrivé, je ne sais pas ce qu'il fout, il est injoignable !

Je ne savais que répondre et sans doute me serais-je confondu en vaines paroles, moins rassurantes que bidon, si subitement il ne m'était venue l'idée de lui prêter main forte : je vais vous aider à les monter si vous voulez.

Il me considéra un instant d'un air amusé.

 

- Je sais, fis-je, je ne suis pas très costaud d'apparence mais j'ai quand même de la poigne.

 

Il haussa des épaules : de toute façon, c'est mieux que rien.

Et nous nous mîmes à l'ouvrage.

Un sac de farine, c'est lourd, sur le temps que mon boulanger à même l'épaule parvenait à en monter un avant de redescendre à toute allure, j'en étais encore à trainer le mien au début des marches.

Volontaire, je m'exécutai néanmoins.

Souvent au cour de mon ascension nous nous croisions, pendant que lui repartait de plus belle se charger d'un nouveau bagage.

Quel sensation divine à chaque fois, que son torse frôlait le mien au milieu de cet étroit escalier de bois, alors qu'il me gratifiait d'une tape sur l'épaule pour m'encourager.

Rien que pour ça j'aurais œuvré la journée entière.

Cependant en moins d'une heure, la mission fut accomplie.

Au terme de l'exploit, nous nous retrouvâmes dans le grenier sombre, le souffle court face à un parterre de sacs informes.

Il me sourit.

 

- C'est très gentil à vous dit-il, de m'avoir aidé.

 

J'étais trempé, à la fois de neige et de sueur et mon acolyte ne présentait guère mieux.

Mais cette dégaine le rendait plus beau encore à mes yeux, plus viril, plus... mec qu'il ne l'était déjà.

Il s'approcha, posa une main sur mon épaule et planta son regard dans le mien : comment puis-je te remercier ?

Le seul fait qu'il me tutoya me fit chavirer.

 

- Si tu veux, ajouta-t'il, à l'avenir je te ferais le pain gratos.

 

Je souris à mon tour, tremblant comme une feuille, mais ce n'était pas de froid.

- Tu ne te sens pas bien ? S'enquit-il.

Je secouai la tête, tantôt en guise de oui, tantôt en guise de non, confus au plus haut point.

 

- Qu'est ce qui se pass...

 

Il n'eut le loisir de terminer, plus téméraire que jamais je n'aurais pu le soupçonner, je lui roulai un patin digne de ce nom.

j'étais prêt à m'encourir quand il me ressaisit et me rendit mon baiser, avec plus de fougue encore que j'en avais inoculé dans le mien.

 

- Visiblement, plaisanta-t'il, ce n'est pas le pain gratos qui t'intéresse. Et il m'embrassa à nouveau, ses mains parcourant mon dos.

 

Nous nous étreignîmes un instant, comme deux amants le font avant de se séparer. J'étais convaincu que nous en resterions là, quand il lança : Bah, j'ai déjà perdu plus de temps qu'il ne le faut, je n'en suis plus à une heure près...

Et lentement il me déshabilla.

Une fois nu, j'entrepris de faire pareil à son égard.

Si le temps ne nous avait été compté, toute la matinée durant j'aurais détaillé du bout de la langue, chacun de ses muscles, lissé du bout des doigts chacun de ses poils mordorés.

Nos fers étaient tendus, il ne manquait plus qu'ils se croisent.

Le sien forçait l'admiration, un objet de collection comme il ne m'avait jamais été donné d'en voir jusque là.

Je ne pus m'empêcher de lui fondre dessus aussitôt.

Bouche béante, je l'engloutis d'un seul trait.

J'étais bien déterminé à lui prodiguer la fellation du siècle.

Il m'y aida, en donnant à ma tête le mouvement qui le conduirait jusque l'extase. Mais peu avant qu'elle ne survienne, il me fit redresser pour m'allonger à même les fameux sacs de farine.

Alors, sur le dos, il m'écarta les cuisses et se mit à me pomper maladroitement. Doucement, au fur et à mesure il descendit jusque mon anus, qu'il tritura timidement dans un premier temps.

J'étais aux anges mais n'en montrais rien, bêtement réservé.

Et soudain, piqué au vif peut-être par mon absence de réaction, il glissa la tête entre mes jambes et tel un chien dévore sa pâtée, me bouffa le cul.

La donne avait changé ; impossible de me contenir et j'exprimai clairement en soupirs et gémissements le bien qu'il me faisait.

Son ardeur s'en voyait redoublait, et avant même que j'eusse le temps de voguer sur la dernière ondée de plaisir qui venait de m'envahir grâce à un adroit coup de langue, il m'empala en beauté.

Sa grosse queue me traversa sans retenu pour buter contre mon fond.

J'enroulai mes jambes autour de sa taille, enfonçai mes doigts dans ses épaules, rondes, fermes et solides, me délectant de chaque ruade.

 

Son plaisir à me prendre était évident, chacune de ses mimiques transpiraient son bonheur, quand nous fûmes subitement interrompu : son jeune frère avait surgi et nous contemplait avec une mine ébahie et à la fois amusée.

La gêne m'envahit mais elle se dissipa dès lors que mon boulanger l'invita d'un signe tête à nous rejoindre.

Le frangin se débarrassa de son blouson de cuir et sortit de son pantalon un braquemard en pleine mue déjà, plus exceptionnel encore que celui qui me labourait à l'instant.

J'allais en prendre pour mon grade...

Le premier se retira pour laisser place au second qui préféra que je me positionne sur le ventre.

Sans coup férir, il me pénétra : lui c'était du brutal, du sauvage, et j'adorais ça !

Il s'acharna sur mon cul comme un loubard de café assène la raclée au flipper qui le défie.

J'étais rempli, rempli d'une queue énorme qui me tringlait comme pas permis, comme même mes rêves les plus salaces n'avaient jamais osé le concevoir.

Je sentis quelque chose craqué sous mon poids : l'un des sacs de farine, sous les coups de bélier avait cédé. Bientôt un nuage de poudre blanche s'éleva par dessus moi.

Je toussai, ma respiration devint difficile.

Le jeune frère me remit sur le dos, afin d'achever sa jouissive besogne.

Quant au boulanger, convaincu qu'un sirop me serait d'un agréable recours, s'accroupit contre ma face et ajusta sa grosse bite au bord de mes lèvres.

Il se branla, rapidement et tout aussi rapidement son foutre gicla.

Je l'avalai sans laisser la moindre goutte.

Tandis que mes entrailles recevait de plein fouet celui du frangin.

 

Mon corps était couvert tout entier de farine, d'un sourire entendu, tous deux entreprirent de m'en laver.

Ils léchèrent, la moindre parcelle de mon anatomie fut léchée par deux langues gourmandes.

Puis, c'est à mon sexe souillé de la même substance qu'ils s'attaquèrent longuement, jusqu'à ce que, ne pouvant plus me retenir, je les barbouillai de mon sperme.

 

Peu après nos esprits échauffés se retranchant derrière leur limite, le boulanger réitéra son offre, quant à l'obtention du pain en toute gratuité.

Me rhabillant je lui demandai si en contrepartie des nuisances sonores qu'il m'imposait si tôt le matin, nous ne pouvions tous trois renouveler fréquemment nos turpitudes.

Ils éclatèrent de rire et acceptèrent de concert.

 

Par triviale-cavale.erog.fr
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil

Histoires X.

Derniers Commentaires

Créer un Blog

Recherche

Calendrier

Mai 2024
L M M J V S D
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
<< < > >>

Profil

  • triviale-cavale.erog.fr
  • Le blog de triviale-cavale.erog.fr
  • sexe gay récits
  • Homo ou bi à ses heures, selon l'opportunité.
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus