Samedi 14 mai 6 14 /05 /Mai 20:56

Il y a des mecs qui pour gagner leur vie vont de porte en porte, un pc portable sous le bras en posant des questions bidons dans le cadre d'un sondage.

Un matin l'un d'eux sonne chez moi. J'hésite à ouvrir : j'ai une gueule de bois à damner un saint car j'ai passé une nuit de glandeur esseulé à qui il n'est permis de choisir qu'entre la télé et la bouteille. Bien entendu j'ai opté pour les deux jusqu'au moment où c'est la bouteille qui a bu la télé .

Du plomb dans l'aile, je me décide à ouvrir. Il me faut quelques secondes pour faire la mise au point et comprendre à quel loustic j'ai à faire. Il présente bien ; droit comme un "I" planté dans un superbe costard velours ; tout sourire - et quel sourire ! - une barbe bien dessinée, ni rase, ni fournie, veloutée quoi, comme son costard.

Il commence à débiter, probablement sur l'objet de sa visite auquel je n'entends pas grand chose, avec un rictus un peu moqueur. Pour ma part je suis transi de froid et je finis par saisir la raison de son amusement : il gèle dehors et je suis sur le pas de ma porte avec pour seul vêtement un slip qui a pas mal vécu. Aussitôt, je l'invite à pénétrer dans mon foutoir et lui suggère de s'installer sur le canapé où traînent quelques revues pornos, mes chaussettes et le cadavre de la bouteille.

Confus à en crever, je me hâte de débarrasser mais il m'arrête aussitôt d'un geste en soulignant que c'est très bien comme ça. J'attrape au vol un tee-shirt sur le dossier en vue de l'enfiler, mais la encore il m'en empêche ; "Non, non c'est très bien comme ça."
Il me demande de m'installer à ses côtés ouvre son pc et entame son sondage qu'il dit porter sur les produits laitiers.

Première question : Vous aimez les produits laitiers ?

 


- Ben ouais.

  


Il pianote la réponse
Seconde questions : Vous aimez le lait ?

  


- Aussi...

  


- Et le yaourt ?

  


Il me regarde droit dans les yeux et sans pouvoir l'expliquer, je me mets à bander monstrueusement.

  


- Si ça vous tente j'ai un échantillon à vous faire goûter, dit-il, mais je dois me mettre à l'aise avant tout.

 


Je vois tout de suite ou il veut en venir. Et puisque je manque de calcium !

 


- Et si l'échantillon me plaît, dis-je, j'ai le droit de vous faire goûter le mien ?

 


- T'as le droit de me faire goûter à tout mon bonhomme !

 

On se redresse, il plonge aussitôt sa main dans mon slip pour s'emparer de ma queue.
Je l'arrête : "Hé là ! Lequel d'entre nous doit goûter à l'autre le premier ?"
Il obéit et ôte sa cravate, tombe la veste tandis que je me charge de la chemise.
Son torse est finement musclé, velu sans excès, la peau en est brûlante et tannée. Sans plus attendre je le savoure à pleine bouche, le brasse à pleines mains, mordille au passage ses mamelons.

Mon sexe frotte contre le velours de son pantalon. Dans un éclair j'envoie au diable le reste de ses vêtement qui me séparent de son corps tout entier. Enfin je suis face à sa queue, sa grosse queue luisante qui n'attend plus que ma gorge. Je l'avale jusqu'à la glotte à plusieurs reprises puis du bout de la langue je creuse le moindre sillon qui dessine son gland. Je le force à s'asseoir sans cesser ma dégustation, lui écarte les cuisses et les surélève de sorte que son anus soit en partie accessible. Ses couilles sont pleines à craquer, je les triture un moment, et délaissant un bref instant son sexe gonflé à bloc, les asticote d'une langue paresseuse tandis que de deux doigts je m'attaque à son trou du cul.

J'entends le sondeur gémir, haleter. Il n'en a plus pour longtemps.
J'en reviens à le pomper.
Violemment il se décharge dans ma bouche et je m'efforce d'y retenir sa semence.
Il est encore pantelant de plaisir quand je le presse de se retourner, à genoux, cul offert. Là je lui desserre ses fesses duveteuses et recrache sa semence dans la raie. Ainsi graissé je travaille son trou, tantôt avec les doigts, tantôt avec la langue,  jusqu'à ce qu'il me supplie d'y aller avec plus d'épaisseur encore. Sans hésiter je m'empare de la bouteille et l'y glisse avec précautions. Il râle de contentement.

Le moment est venu, j'empoigne ma queue et l'enfonce d'un coup bien profondément , la retire et recommence plusieurs fois de suite. Je le sonde comme un forcené, son four bouillant ne me lâche plus, j'adopte alors une cadence effrénée retenant in extrémis l'instant crucial. Enfin, dans un dernier effort, je me déracine, glisse sous le corps mon partenaire et d'une main sous sa nuque l'encourage à me sucer.

Il se léchait les lèvres encore toutes collantes de mon sperme quand il m'a dit : "C'est ce que j'appelle un sondage en profondeur... "

 


- Au fait, j'ai demandé, il ne se résumait qu'à trois questions ton sondage ?


- Non, mais je repasserai pour te poser les autres.

Par triviale-cavale.erog.fr
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Samedi 14 mai 6 14 /05 /Mai 20:35

L'été j'ai un côté un peu "exhibe". Comme je ne suis pas trop mal foutu, du genre baraqué, j'aime me balader torse nu et en pantalon de survêt que je porte en dessous de la taille, quasi à ras de mon pubis.
C'est sûr je ne laisse pas indifférent une fois caché derrière des lunettes noires, roulant de mes larges épaules, pectoraux et "abdos" contractés. Mecs et nanas se retournent sur mon passage et sans chercher à me vanter, je n'ai aucun mal à emballer. J'en profite un peu d'ailleurs, mais faut bien que jeunesse se passe et puis j'ai toujours le feu dans le calcif. Je bande en permanence, bon avec quand même des périodes de repos, faut pas exagérer. Mais si je n'ai pas mon cul journalier à bourrer, j' suis obligé de me branler, parfois matin, midi et soir, mes 20cm ne me font jamais défaut. Je suis une force de la nature en somme. Mais, bon, assez parlé de mes prétendus talents, car si les fées se sont penchées sur mon berceau, y'a quand même une ombre au tableau : primo, je n’ai pas vraiment de chez moi, je loge dans une vieille caravane qui pue le moisi. Ça fait reculer parfois mes conquêtes, mais y'en a d'autres que ça excitent. Secundo, je n’ai pas de boulot non plus. Alors quand vient le beau temps je cherche des jobs d'extérieur à gauche, à droite. Dernièrement j'ai été vacher ! Ben ouais, y'a pas de honte. C'était plutôt sympa de s'occuper des vaches, surtout quand on peut aussi s'occuper du grand fils du fermier qui vous a embauché...
On était courant juillet. Depuis deux jours donc, je travaillais pour le compte d'un agriculteur. Un costaud frisé toujours mal rasé, qui passait le plus clair de son temps aux champs.
Moi, comme je viens de le spécifier, mon rôle consistait à garder les vaches, et ce n’est pas de tout repos ! Faut les foutre en pâture, torcher leur étable, leur préparer un nid douillet avec de la paille, leur donner à bouffer, enfin tout ça quoi... et bien sûr les traire grâce à une énorme machine, mais bon, la tâche revenait à M., le fils, un blondinet aussi grand que mince, de 19 ans. Avec les quelques boutons qu'il avait sur la tronche, il avait l'air d'un minet. Un joli minet qui fleurait bon le puceau.
J'ai tout de suite senti que je lui faisais de l'effet. Rien qu'à sa façon de me reluquer quand à l'intérieur de l'étable on étendait la paille et le foin à la fourche : tête dans ses godasses mais les yeux rivés sur mes muscles ou mon cul. Faut dire que j'en faisais des tonnes aussi pour le troubler. J'hésitais pas à baisser un peu plus encore mon futal, de sorte que de dos il ne pouvait louper le début de ma fente et de face ma bite bien droite prête à déchirer le tissu qui la retenait ; ou encore sous prétexte d'éponger ma sueur, je prenais une poignée de foin et je me caressais la nuque, les aisselles et le torse langoureusement.
J'étais certain qu'il bandait comme un malade sous son épaisse salopette qui lui cachait tout le corps et dans laquelle il crevait de chaud.
J'aurais bien voulu jouer un peu avec lui, l'amener à me tailler une pipe ou même rien qu'une branlette dans un premier temps. Seulement il était plutôt du style grand timide, il ne causait pas beaucoup. Je ne savais pas comment m'y prendre sans qu'il s'effarouche.
Ce jour là je lui ai demandé pourquoi, puisqu'il ruisselait de sueur, il ne portait pas des vêtements plus légers.
Il m'a répondu qu'il n'en avait pas.
Je me suis alors approché de lui en lui suggérant de se dénuder au moins jusqu'à la taille, et j'ai commencé à tirer sur la fermeture éclair.
Il n'a pas bronché. J'ai baissé la fermeture jusqu'au nombril et j'ai glissé une main entre les pans du vêtement. Il a tressailli et rougi. Son torse était brûlant et trempé de sueur et d'après ce que mes doigts devinaient plutôt maigre mais bien dessiné, lisse et tendu.
Bien sûr je ne me suis pas contenté de rester en surface ; j'ai plongé la main dans son slip. Wow, wow, wow... ça me semblait bien gros tout ça et surtout c'était très humide aussi : il n’aurait pas manqué grand chose pour qu'il me savonne la main avec son lait de puceau, le salop. Seulement le moteur d'un tracteur à ronronné dans la cour ; son père rentrait. J'ai tout arrêté.
Parce qu’on n’avait pas abattu la somme de travail habituel on s'est fait un peu rudoyer. On a terminé le boulot à trois, avant que M. ne se mette à la traite. Son père, comme j'étais crade et que je sentais quand même le fauve, m'a autorisé à prendre une douche avant de rentrer chez moi. C'est ce que j'ai fait, avec un réel plaisir en me tripotant et en braquant le jet sur ma bite en feu car j'étais vraiment allumé, moi, maintenant, à en crever un coussin.
J'avais laissé mon futal et mes skets dans le couloir, j'étais donc à poil en sortant de la salle de bain. Surprise ! Le père attendait son tour derrière la porte. Lui aussi avait quitté tous ses vêtements, hormis un slip kangourou blanc. Un beau mâle, viril, et bien bâti. On s'est regardé avec un certain intérêt, il a louché sur ma bite. Puis il m'a dit : "Salut à demain". Visiblement il ne tenait qu'à faire sa toilette. Le couloir étant assez étroit, lorsqu'on s'est croisé, nos torses se sont effleurés, sa toison épaisse à chatouillé ma poitrine et ma bite à frotté contre sa cuisse velue. Bon sang ! C'était trop ! J'en pouvais plus cette fois. J'ai enfilé mon futal et mes skets et je suis rentré à la caravane. Là, la paillasse sur laquelle je dors est en vérité deux épais matelas individuels serrés l'un contre l'autre, transformables en banquette. j'ai sorti ma bite et l'ai enfoncé dans le creux laissé par les bords, il m'a suffi de quelques bon coups de reins pour faire couler mon jus. La nuit venue j'ai recommencé en songeant que j'empalais, tour à tour, le père et le fils.
Le lendemain j'avais en tête de continuer là où j'avais été interrompu la veille. Mais M. avait un truc à faire au village et il m'a planté là.
J'ai travaillé comme un forcené et mon boulot accompli, en l'absence de chacun je me suis offert une petite sieste à l'abri des ballots de paille dans la grange.
A un moment j'ai senti quelque chose contre moi, quelque chose d'agréable, de bouillonnant. J'ai ouvert les yeux pour découvrir mon minet complètement nu couché sur moi, la tête posé sur ma poitrine qu'il caressait en tremblant.
J'ai dit : "Tu es bien comme ça ?"
- Oui...
- Si tu le voulais tu pourrais encore être mieux, tu sais.
Il a dit : "Montre-moi !"
Je ne me suis pas fait prier, j'ai basculé sur lui et je l'ai embrassé en cajolant son corps tout mince. Puis j'ai couvert son torse de baisers. Quand je suis passé sur ses tétons, il a retenu ma tête pour que je m'y attarde.
Je suis descendu lentement vers sa queue. Charnue, d’une bonne longueur bien raide et bien dure, elle ne demandait qu'à être sucée. Le gland était entièrement décalotté et gonflé à bloc. Quant aux couilles, elles étaient pleines à craquer. J’allais me régaler.
Avant que je l'entreprenne, il a fait : "J'aimerais goûter à la tienne en même temps."
No problème ! J'ai enlevé mon futal et me suis mis en position ; un joli "69". J'ai glissé ma bite dans sa bouche et j'ai absorbé la sienne.
Il ne s'y prenait pas mal du tout, en plus qu'il trifouillait gentiment dans mon cul.
Si je n'y avais pris garde il aurait pu se gaver de ma purée en un rien de temps, comme moi j'ai savouré la sienne un peu trop tôt, car à peine pompé il s'est vidé dans ma bouche en longues giclées.
Je me suis allongé à ses côtés tandis que je mastiquais son sperme afin d'en garder le plus longtemps possible, le goût.
Il s'est excusé.
- C'est pas grave, j'ai répondu, c'était pour se mettre en appétit mais maintenant on va passer aux choses sérieuses. Tourne-toi !
Il s'est couché sur le ventre en disant : "Vas-y doucement, je l'ai jamais fait..."
Il était touchant.
Je l'ai rassuré : "T'inquiète, je vais prendre soin de toi, tu en redemanderas."
Et c'est ce que j'ai fait, de toutes façons son cul était si beau, qu'il ne méritait pas d'être abîmé.
J'ai préféré qu'il se mette à quatre pattes afin que j'aie plus de prise. En levrette quoi !
J’étais salement excité mais je voulais faire dans la dentelle. Je l'ai travaillé longuement, surtout avec les doigts pour déblayer franco.
M. était rouge de fièvre et il gémissait de plus en plus fort au fur et à mesure que sa rosette se dilatait. Et quand ça ne lui faisais pas que du bien, je compensai avec la langue, une langue bien épaisse, raclant le pourtour de son fion comme on lèche le fond d'un cornet de glace rempli de chocolat.
Finalement, j'ai présenté ma queue entre ses fesses et l'ai pénétré sans brusquer du bout du gland.
Il s'est contracté par réflexe et puis s'est laissé aller... moi aussi.
Là, mes 20 cm ont été engloutis.

J'ai limé à bas rythme et c'était drôlement bon de le limer comme ça, tout en douceur, c'était torride à l'intérieur et si tendre à la fois. C'était comme si j'avais trempé ma bite dans du velours chaud. Vraiment, un puceau de premier choix.

Difficile en pareil cas d'assurer l'endurance ; trop bon !


Lorsque je l'ai prévenu que j'étais sur le point de jouir, il m'a dit : "Non, pas maintenant, continue encore un peu, j'aime trop ça."
J'ai obéis mais je n'ai pas su me retenir beaucoup plus longtemps ; j'ai giclé en dehors de lui, un tir longue distance, il s'en est pris dans les cheveux ; et comme je ne débandais pas tout de suite, je l'ai pénétré à nouveau et limé encore un peu pour son plus grand bonheur. Son cul, c'était du beurre maintenant.
On s'est endormi après une longue succession de câlins.
J'ai fait l'amour avec lui quasi tout l'été, toujours tout en douceur et puis je suis parti vers d'autres aventures.

Par triviale-cavale.erog.fr
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Samedi 14 mai 6 14 /05 /Mai 20:08

Chaque matin vers les 4 h je suis dans le pétrin : j'habite à côté d'une boulangerie, c'est le moment où mon boulanger se met au travail.

Le chahut des machines me réveille instantanément.

La situation serait des plus irritantes, si depuis peu je n'avais de pitance pour adoucir mon agacement.

Pas de miches en dédommagement mais deux belles baguettes bien garnies.

 

Mon boulanger me plait et son frère qui l'aide dans la tâche, tout autant.

Deux beaux gaillards blonds, larges d'épaules, à la mâchoire carrée et au regard pénétrant .

Je crois avoir flashé réellement sur le premier, le jour où en jetant distraitement un oeil par la fenêtre de ma chambre qui donne dans sa cour, je le vis sous un soleil de plomb s'affairer à monter les sacs de farine dans son grenier.

A un moment accablé de chaleur, il ôta son t-shirt, découvrant un torse robuste strié de muscles en plein effort.

Il ne m'en fallut plus, je fus conquis et doublement quand son frère qui le suivait de près l'imita. J'avais là sous les yeux ce que la race humaine a fait de mieux dans son genre. Et, je crois qu'à dater de ce jour, je ne me suis pas endormi une seule fois sans songer aux délices que nous aurions pu partager tous trois.

Mes souhaits sont aujourd'hui exaucés.

 

En cette fin décembre, d'abondantes chutes de neige ont quasi paralysé tout le pays.

Beaucoup de commerces ont eu peine à être ravitaillé.

Celui de mon boulanger n'a pas échappé au préjudice.

Ce matin là, vers les 9h, tandis que je tentais de sortir de mon habitation, sans me casser la figure sur cette patinoire qu'était devenue la rue, je l'entendis jurer de tous les diables.

Précautionneusement, je longeai le trottoir et regardai en direction de la cour : Il était en train de fulminer, arpentant le gravier en tous sens, levant les bras au ciel, un ciel qu'il injuriait sans vergogne.

Il s'arrêta net dès qu'il m'aperçut. Et vint d'un pas décidé à ma rencontre.

J'eus un geste de recul à son approche, traversé par l'idée saugrenue qu'il comptait déverser sa colère sur le premier zozo venu.

Il n'en fut rien, le regard encore empourpré de fureur, il s'efforca dans un sourire de me demander : Je peux vous aider ?

 

- Euh... non dis-je, quelque peu troublé, je croyais que quelque chose de grave était en train de se passer.

 

Il ouvrit grand ses yeux clairs : Mais il y a quelque chose de grave : mon fournisseur de farine vient seulement de me livrer, j'ai déjà pris un retard considérable, mon frère n'est pas encore arrivé, je ne sais pas ce qu'il fout, il est injoignable !

Je ne savais que répondre et sans doute me serais-je confondu en vaines paroles, moins rassurantes que bidon, si subitement il ne m'était venue l'idée de lui prêter main forte : je vais vous aider à les monter si vous voulez.

Il me considéra un instant d'un air amusé.

 

- Je sais, fis-je, je ne suis pas très costaud d'apparence mais j'ai quand même de la poigne.

 

Il haussa des épaules : de toute façon, c'est mieux que rien.

Et nous nous mîmes à l'ouvrage.

Un sac de farine, c'est lourd, sur le temps que mon boulanger à même l'épaule parvenait à en monter un avant de redescendre à toute allure, j'en étais encore à trainer le mien au début des marches.

Volontaire, je m'exécutai néanmoins.

Souvent au cour de mon ascension nous nous croisions, pendant que lui repartait de plus belle se charger d'un nouveau bagage.

Quel sensation divine à chaque fois, que son torse frôlait le mien au milieu de cet étroit escalier de bois, alors qu'il me gratifiait d'une tape sur l'épaule pour m'encourager.

Rien que pour ça j'aurais œuvré la journée entière.

Cependant en moins d'une heure, la mission fut accomplie.

Au terme de l'exploit, nous nous retrouvâmes dans le grenier sombre, le souffle court face à un parterre de sacs informes.

Il me sourit.

 

- C'est très gentil à vous dit-il, de m'avoir aidé.

 

J'étais trempé, à la fois de neige et de sueur et mon acolyte ne présentait guère mieux.

Mais cette dégaine le rendait plus beau encore à mes yeux, plus viril, plus... mec qu'il ne l'était déjà.

Il s'approcha, posa une main sur mon épaule et planta son regard dans le mien : comment puis-je te remercier ?

Le seul fait qu'il me tutoya me fit chavirer.

 

- Si tu veux, ajouta-t'il, à l'avenir je te ferais le pain gratos.

 

Je souris à mon tour, tremblant comme une feuille, mais ce n'était pas de froid.

- Tu ne te sens pas bien ? S'enquit-il.

Je secouai la tête, tantôt en guise de oui, tantôt en guise de non, confus au plus haut point.

 

- Qu'est ce qui se pass...

 

Il n'eut le loisir de terminer, plus téméraire que jamais je n'aurais pu le soupçonner, je lui roulai un patin digne de ce nom.

j'étais prêt à m'encourir quand il me ressaisit et me rendit mon baiser, avec plus de fougue encore que j'en avais inoculé dans le mien.

 

- Visiblement, plaisanta-t'il, ce n'est pas le pain gratos qui t'intéresse. Et il m'embrassa à nouveau, ses mains parcourant mon dos.

 

Nous nous étreignîmes un instant, comme deux amants le font avant de se séparer. J'étais convaincu que nous en resterions là, quand il lança : Bah, j'ai déjà perdu plus de temps qu'il ne le faut, je n'en suis plus à une heure près...

Et lentement il me déshabilla.

Une fois nu, j'entrepris de faire pareil à son égard.

Si le temps ne nous avait été compté, toute la matinée durant j'aurais détaillé du bout de la langue, chacun de ses muscles, lissé du bout des doigts chacun de ses poils mordorés.

Nos fers étaient tendus, il ne manquait plus qu'ils se croisent.

Le sien forçait l'admiration, un objet de collection comme il ne m'avait jamais été donné d'en voir jusque là.

Je ne pus m'empêcher de lui fondre dessus aussitôt.

Bouche béante, je l'engloutis d'un seul trait.

J'étais bien déterminé à lui prodiguer la fellation du siècle.

Il m'y aida, en donnant à ma tête le mouvement qui le conduirait jusque l'extase. Mais peu avant qu'elle ne survienne, il me fit redresser pour m'allonger à même les fameux sacs de farine.

Alors, sur le dos, il m'écarta les cuisses et se mit à me pomper maladroitement. Doucement, au fur et à mesure il descendit jusque mon anus, qu'il tritura timidement dans un premier temps.

J'étais aux anges mais n'en montrais rien, bêtement réservé.

Et soudain, piqué au vif peut-être par mon absence de réaction, il glissa la tête entre mes jambes et tel un chien dévore sa pâtée, me bouffa le cul.

La donne avait changé ; impossible de me contenir et j'exprimai clairement en soupirs et gémissements le bien qu'il me faisait.

Son ardeur s'en voyait redoublait, et avant même que j'eusse le temps de voguer sur la dernière ondée de plaisir qui venait de m'envahir grâce à un adroit coup de langue, il m'empala en beauté.

Sa grosse queue me traversa sans retenu pour buter contre mon fond.

J'enroulai mes jambes autour de sa taille, enfonçai mes doigts dans ses épaules, rondes, fermes et solides, me délectant de chaque ruade.

 

Son plaisir à me prendre était évident, chacune de ses mimiques transpiraient son bonheur, quand nous fûmes subitement interrompu : son jeune frère avait surgi et nous contemplait avec une mine ébahie et à la fois amusée.

La gêne m'envahit mais elle se dissipa dès lors que mon boulanger l'invita d'un signe tête à nous rejoindre.

Le frangin se débarrassa de son blouson de cuir et sortit de son pantalon un braquemard en pleine mue déjà, plus exceptionnel encore que celui qui me labourait à l'instant.

J'allais en prendre pour mon grade...

Le premier se retira pour laisser place au second qui préféra que je me positionne sur le ventre.

Sans coup férir, il me pénétra : lui c'était du brutal, du sauvage, et j'adorais ça !

Il s'acharna sur mon cul comme un loubard de café assène la raclée au flipper qui le défie.

J'étais rempli, rempli d'une queue énorme qui me tringlait comme pas permis, comme même mes rêves les plus salaces n'avaient jamais osé le concevoir.

Je sentis quelque chose craqué sous mon poids : l'un des sacs de farine, sous les coups de bélier avait cédé. Bientôt un nuage de poudre blanche s'éleva par dessus moi.

Je toussai, ma respiration devint difficile.

Le jeune frère me remit sur le dos, afin d'achever sa jouissive besogne.

Quant au boulanger, convaincu qu'un sirop me serait d'un agréable recours, s'accroupit contre ma face et ajusta sa grosse bite au bord de mes lèvres.

Il se branla, rapidement et tout aussi rapidement son foutre gicla.

Je l'avalai sans laisser la moindre goutte.

Tandis que mes entrailles recevait de plein fouet celui du frangin.

 

Mon corps était couvert tout entier de farine, d'un sourire entendu, tous deux entreprirent de m'en laver.

Ils léchèrent, la moindre parcelle de mon anatomie fut léchée par deux langues gourmandes.

Puis, c'est à mon sexe souillé de la même substance qu'ils s'attaquèrent longuement, jusqu'à ce que, ne pouvant plus me retenir, je les barbouillai de mon sperme.

 

Peu après nos esprits échauffés se retranchant derrière leur limite, le boulanger réitéra son offre, quant à l'obtention du pain en toute gratuité.

Me rhabillant je lui demandai si en contrepartie des nuisances sonores qu'il m'imposait si tôt le matin, nous ne pouvions tous trois renouveler fréquemment nos turpitudes.

Ils éclatèrent de rire et acceptèrent de concert.

 

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Dimanche 19 décembre 7 19 /12 /Déc 16:09

Mon dernier plan Q, fut un énième fiasco mémorable, dont l'issue s'avèra cependant heureuse.
Je m'explique : à 25 ans, je n'avais encore connu que des aventures sordides dont la concrétisation au pieu se limitait au touche pipi, du fait que mes partenaires, tant je m'appliquais, me jutaient dessus avant même que je pusse quitter mon slip.
Or, à chaque fois, j'avais l'envie furieuse de me faire défoncer.
Une fois de plus via le net, j'avais fait la connaissance d'un soi disant étalon, racé comme un hidalgo, endurant voire infatigable.
Nous nous étions donné rendez-vous à l'orée d'un bois non loin de chez moi.
La journée avait été chaude, le temps tournait à l'orage.
Il m'attendait déjà au lieu dit dans son Alpha, quand j'entrai au volant de ma caisse à savon, dans le chemin de terre battue, quasi impratiquable, qui menait à la futaie.
Forcément impatient, je me garai à moyenne distance là où j'estimai qu'il était plus prudent de stationner pour ne pas rester en rade au moment du retour, 
Les premiers éclairs fissurèrent le ciel et c'est bien ce même ciel qui me tomba sur la tête, quand mon pseudo bellâtre à mon approche descendit de bagnole : l'étalon ressemblait davantage à un cheval de traie en fin de carrière ; le bide par dessus bord, le cheveu rare et gris, fagoté comme un bouseux.
- Il doit y avoir erreur sur la personne, dis-je.
Il s'était approché en m'adressant un sourire édenté : Min non, c'est bien moi !
- Euh... ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais, d'après les pics que tu m'as laissées...
- Bah, j'ai triché un peu, mais c'est pas grave.
Si ça l'était, parce que là, c'est sûr y'avait pas moyen.
L'orage gronda et déchargea quelques gouttes.
Je m'apprêtais déjà à tourner les talons sans demander mon reste, quand il sortit de son pantalon de jogging un insignifiant bout de viande fripé.
- Puisque t'es là, lanca-t-il, maintenant suce !
Et en faisant pression avec ses sales paluches sur mes épaules, il me forca à m'agenouiller, allignant son immonde bite face à ma tronche.
Chienne, ok ! Mais pas à n'importe quel prix.
Je me redressai illico et l'envoyai chier d'un fabuleux connard du fond des tripes.
Je fis volte-face  et repartis en direction de la voiture.
Maintenant c'était l'averse et une sacrée ! Ça tombait comme des hallebardes, le tout ponctué d'eclairs et de tonnerre.
Ce trou du'c se lanca à mes trousses, je me mis à courir. Le chemin était devenu en un rien de temps un vrai marécage.
A moins d'un mètre de ma voiture, je me cassai la gueule en beauté. Mais comme mon assaillant gagnait du terrain, je ne pris pas le temps de me plaindre ; je me relevai d'un bond, montai à bord et démarrai en trombe.

J'étais trempé, une intense douleur me vrillait le genou droit En y jetant un œil je me rendis compte qu'au travers la pluie et la boue qui souillaient mon pantalon, une énorme tache rouge se répandait.
Pas la peine d'ergoter, direction les urgences...
Y'avait pas grand monde. Ce fut rapide.
Je ne vois plus qui m'installa dans l'une des salles, et après avoir patienté seul allongé sur une table d'examen, un interne vint s'enquérir de mon sort.
Beau gosse !  Putain de beau gosse !

Grand, mince, les cheveux en pointe, une moustache éparse et un regard sombre. Trente ans au plus.

Un fin duvet noirâtre émergeait du col en "v" de sa tenue d'infirmier.

Mauvaise chute ? demande-t-il d'un sourire narquois.

J'acquiesce

- Je suis désolé, mais pour soigner votre blessure, je vais devoir découper votre pantalon.

Il s'empare d'une paire de ciseaux et joue des lames sans se départir de son sourire, histoire de me bien me faire comprendre qu'il me faut définitivement  renoncer à mon futal.

Il ote mes pompes, et délicatement mes chaussettes.

Puis d'un coup de ciseaux expert, commence à échancrer mon jean.

Je frisonne au  contact de la lame glacé sur ma peau, mais mieux encore, subitement, je bande.

Son sourire se précise, de toute évidence il s'aperçoit de ma mue.

A hauteur de ma cuisse il s'arrête. Ecarte les pans de tissus, saisis un pince avec laquelle il imbibe un tampon de je ne sais quoi, et désinfecte ma plaie.

Je tressaille tandis que ça me pique.

- Oh! s'inquiète-t-il, je t'ai fais mal ?

- Non ça va, c'est déjà passé.

Il se penche vers moi et d'un sourire encore plus taquin : De toute façon, il semble n'y avoir rien de grave, juste une égratignure... mais je voudrais quand même m'en assurer en pratiquant un examen plus approfondi, ça ne te dérange pas ?

- ... Non.

- Je reviens, je vais chercher un médecin.

 

Il disparait un bref instant et revient en compagnie d'un chauve proche de la quarantaine, un peu plus grand que lui, barbu et large d'épaule, un rien engoncé dans sa blouse verte.

Il me salue et dit sans même lorgner sur ma blessure : je crois que vous avez besoin d'un examen approfondi.

D'un clin d'œil entendu il invite l'infirmier à passer aux choses sérieuses qui, à cet instant encore, pour moi, ne peuvent avoir aucune autre connotation que médicale.

Si j'avais su alors ce qui m'attendait, eh bien, je n'aurais de toutes façons pas pris mes jambes à mon cou...

L'infirmier attrape à nouveau sa paire de ciseaux et reprend la découpe de mon jean là où il l'avait abandonnée et ce jusque la ceinture. Il bifurque ensuite vers la braguette et cisaille tout son contour ; je bande comme un malade, la lame frôle mon sexe, je ne peux m'empêcher de penser que d'un dérapage il pourrait l'entailler. Mais cette perspective m'excite plus encore, tandis que je l'imagine stopper l'hémorragie en me suçant.

Il s'attaque ensuite à mon t-shirt, le sectionnant de bas en haut, pendant que le barbu, retire sa blouse en disant : je vais fermer la porte à clefs...

Là, je prends réellement conscience de la nature de mon examen approfondi ; c'est sûr, je vais en prendre plein le cul.

Il a un torse épais, velu à souhait, des pectoraux puissants que nourrisson j'aurais certainement préféré au sein maternel. Un bear d'excellente facture.

La découpe terminée, l'infirmier se déssape à son tour, se fout à poil en deux temps trois mouvements ; lui c'est autre chose, un corps mince et sec, taillé à la serpe. Et membré comme un taureau.

 

- Je vais vérifier que tu ne fasses pas de fausses déglutitions, dit-il, et surélevant un peu ma tête, il enfourne sa belle queue dans ma bouche en me maintenant. 

Je pompe, je pompe, je suis forcé de pomper, de pomper comme un dingue, car je veux lui faire prendre son pied, mais pas trop vite, avant tout c'est dans mon cul qu'il devra faire le plus gros du boulot.

Le bear, lui glisse sa grosse patte dans mon slip, empoigne ma verge qui transpire autant qu'un frisko en plein soleil, la branle sauvagement en me décalottant à fond ; puis, il la frotte contre son torse viril, insistant au niveau des mamelons, tantôt en douceur, tantôt avec rage comme s'il se tailladait le corps avec un poignard.

Enfin, sans m'y attendre il l'avale goulument, m'aspirant mieux qu'une trayeuse.

 

Quel pied ! Je taille et me fais tailler en même temps.

 

Mais ce petit jeu n'allait plus satisfaire très longtemps mes auscultateurs ;

Docteur pompeur, subitement, me tire jusqu'au bord de la table , soulève mes jambes et les positionne sur son épaule.

A son tour armé des ciseaux, il entaille mon froc au niveau de la couture qui souligne ma raie, la lame court le long de ma fente en m'arrachant un petit cri d'effroi.

Il déchire alors l'étoffe en même temps que mon slip;

L'infirmier monte sur la table en me faisant dos, s'accroupit et pose ses fesses duvéteuses sur ma gueule : Vas-y bouffe -moi le cul !

Je m'exécute aussitôt, ; je lèche, titille, absorbe... l'odeur de son fion me rend fauve, j'y plante mon nez, respire à pleins poumons ; si je le pouvais j'y passerai la tête entière.

Il exhale des soupirs d'aise, il couine presque, il adore ça.

Le bear, lui, m'enfonce deux gros doigts dans le trou, à vif, et triture comme s'il évidait une volaille.

C'est un peu douloureux mais je mouille rapidement, bientôt il m'honore d'un troisième doigt.

L'infirmier ajuste sa rosette contre ma langue plus famélique à chaque lapée, se penche en avant et se met à dévorer ma bite.

A ce rythme là, je sais que je n'en ai plus pour longtemps.

Mes comparses s'en apercoivent : j'halète, je gémis.

Changement de rôle.

Le bear monte sur la table, s'assoit sur ma poitrine, relève ma nuque d'une main implacable et m'oblige à pomper une queue digne d'un ours, décidemment celui là, à tout volé à l'espèce animal. Mon taureau d'infirmier, à côté de ça, c'est du carambar !

J'ai un mal de chien à la serrer entre mes lèvres, il pousse jusqu'à ma glotte, j'ai un haut le cœur, mais le bien qu'est en train de me donner l'infirmier annihile mon désagrément : il est agenouillé entre mes cuisses, et s'empiffre de ma rondelle, sa langue récure mes parois annales sans relâche parmi les lambeaux de mon jean et mon slip : j'ai l'impression d'avoir une essoreuse aux portes de l'anus.

L'heure x à sonné !

On me fait descendre de table, on me plaque contre le bord , je suis offert comme un gosse qu'on s'apprête à corriger. Je tourne la tête pour observer les préparatifs de ma punition.

Je panique à l'idée que la bite d'ours puisse me sodomiser, à coup sûr elle va m'exploser littéralement.

Mais c'est l'infirmier qui s'y colle, il crache dans sa main, me tapisse le fion et s'enduit la queue avant de me pénétrer doucement, je m'écartèle sans effort, les jambes grandes ouvertes

Le bear est passé derrière lui, et lui demande : tu es prêt ?

L'infirmier opine du chef, et sans autre attention son supérieur lui rentre dedans.

Putain, j'ai pas encore compris comment ce mec savait accueillir un tel chibre sans les préliminaires de circonstance ! On devait pouvoir y garer un camion dans son cul.

Et va la cavalcade !

Le docteur mène la danse : ses coups de butoir se répercutent dans mes entrailles. Il encule celui qui m'encule selon la cadence du premier.

Je suis au bord de l'évanouissement. Je m'astique le manche, j'en peux plus.

Soudain le doc pousse un râle de jouissance, l'infirmier se retire et me gicle dessus à bout portant, je suis le point de venir aussi.

Mais ils n'en ont pas encore fini avec moi, la main de docteur bear se substitue à la mienne, il me branle copieusement pendant que l'infimier chope une énorme seringue ; précautionneusement ce dernier enfonce le petit embout de plastique dans mon meatus et actionne le piston vers l'arrière. Aspirer de la sorte, mon foutre jaillit tout de go ; mes deux urgentistes s'empressent de le récolter entre leurs lèvres, là, sur mon bas ventre et mon torse, avant de le recracher dans ma bouche.

Je déguste ma propre semence.

 

Je suis sorti des urgences au petit matin, pantelant, les vêtements en lambeaux, le trou de balle défoncé et un insignifiant pansement sur le genou.

 



Par triviale-cavale.erog.fr
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Vendredi 10 décembre 5 10 /12 /Déc 14:39

 

 

Je ne savais rien de lui du moins pas grand chose... il n'en savait pas plus de moi, je crois.

Par ouï-dire je savais qu'il travaillait en ville, comme ouvrier pour la mairie et qu'il aimait se saouler le soir venu dans les bars, avant de rentrer à pieds aux portes de la nuit.

Ma seule certitude était qu'il habitait quelque part dans le même patelin paumé que moi.

Et pour cause, tous les matins à la même heure il passait sous ma fenêtre.

C'était presque un rituel : moi, planqué derrière les rideaux, j'attendais... Lui, ponctuel à peu de chose près, descendait la rue par le trottoir d'en face...

Cet entrecroisement distant ne durait que quelques secondes, mais il suffisait à m'embraser pour la journée.

Je comptais ses pas, de l'instant où il entrait dans mon champ de vision jusqu'à ce qu'il en sorte ; des pas cadencés, appuyés par une démarche virile, bourrue presque, comme s'il était prêt à casser la baraque.

Je crois que c'est ce qui me plaisait le plus, ce p'tit côté racaille, mais racaille d'un autre temps, celui des mâles robustes, des mecs taillés dans le roc, à la prestance animale, qu'on imagine aisément se ruer dans une bagarre tout muscle bandé et la clope au bord des lèvres, pour en ressortir le t-shirt déchiré et le torse en sueur parsemé d'ecchymoses.

 

Sa silhouette râblée, évoluait devant moi comme celle d'un fauve, en assénant un coup de fouet à ma libido ; à chaque fois je bandais à m'en déchirer le calbute, j'aurais payer cher pour lui donner mon cul béant d'excitation.

Parfois, il jetait un oeil vers ma façade, instinctivement je reculais, mais ne pouvais m'empêcher de le regarder encore et encore, queue en main, suintante rien qu'à l'idée que j'aurais pu m'égratigner la joue contre cette barbe de trois jours dont il était grimé en permanence.

Quand il disparaissait, c'était toujours le même scénario : je filais sous la douche et m'adonnais à une branlette sauvage, dont le point d'orgue se résumait à cette seule pensée enrobée de nos chairs : il baise comme une bête.

 

Un soir, j'allais enfin savoir ce qu'il en était.

Je ne remercierai jamais assez ma dépendance au tabac et le manque volonté manifeste pour l'endiguer.

Vers 22h, l'irrépressible envie de fumer me força à me rendre en ville, où un nigth shop était prompt à parer au manque si tardivement.

Pour ce faire j'empruntai, comme j'en avais acquis l'habitude en pareil cas, un chemin de halage, bien plus propice à la promenade, qui courait en parallèle de la route principale.

Deux petits kilomètres à parcourir pour mon salut.

Le soleil d'été s'étirait pour s'éparpiller dans le fleuve. Le ronronnement d'une cimenterie sise sur les abords de l'autre rive, composait avec le clapotis des vagues qui frappaient les coques des péniches, alignées comme une sentinelle.

L'air était doux, le ciel rosé, l'instant bucolique.

Je vis quelqu'un marcher dans ma direction.

Je le reconnus aussitôt.

Il progressait à vive marche, tête basse comme toujours, comme dans ma rue, comme sous ma fenêtre...

Il ne m'avait pas encore aperçu.

Mais si les battements de mon cœur avaient pu se répercuter en un écho, c'est la cavalerie qu'il aurait cru venir à sa rencontre.

Il était vêtu d'un jean et d'un maillot de corps kaki, qui soulignait à merveille des biceps puissants en même temps qu'un ventre un peu rebondi ; mon attraction était totale.

J'étais désemparé... plus que quelques mètres.

Il redressa la tête, planta son regard dans le mien, surpris.

Les dernières lueurs du jour s'éteignaient une à une, mais elles me permettaient encore de distinguer la couleur de ses yeux et ce qui s'y cachait : C'était le bleu de la fougue, une violence sous-jacente claire-obscure comme un ciel avant l'orage.

Il me salua d'un bref signe de tête, j'en fis de même timidement.

J'en étais encore à ressasser mon trouble alors que nous venions de nous croiser, qu'il m'interpella : t'as pas une clope s'il te plaît ?

Je me retournai et répondis dans un balbutiement par la négative : ... désolé.

Il s'approcha alors et se colla quasi contre moi. Une fine pellicule de poussière grisâtre maculait la mince couche de ses cheveux blonds.

-  Je suis certain que t'en as, passe m'en une !

Je secouai bêtement la caboche et pour accréditer ma réponse vidai mes poches.

Le ton était celui de l'injonction. J'étais confus : mais je t'assure, justement j'allais...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase ; il m'empoigna par la nuque d'une main en m'attirant sur lui, et de l'autre, tata mon paquet en pleine poussée.

- Je te fais de l'effet on dirait ! remarqua-t-il tandis que c'était l'évidence même, tu bandes comme un âne.

Nous étions corps à corps, il me retenait prisonnier, prisonnier dans l'étau de ses bras musclés.

Je ne pouvais que m'abandonner : doucement je nichai ma tête au creux de son épaule, humant dans une haute inspiration le fumet de ses aisselles surchauffées par une journée de labeur ; il fleurait bon le mâle, le mâle en rut.

Il déboutonna ma braguette et plongea la main dans mon boxer. Ses doigts pétrirent brièvement mes couilles, puis il fit passer ma verge par dessus l'étoffe qui la comprimait. Là, il pressa doucement sur mon gland à plusieurs reprises avec le pousse. Sa chair épaisse et râpeuse se mit à glisser dans le liquide séminal qui l'enduisait au fur et à mesure, en m'arrachant de petits gémissement quand elle s'attardait sur le frein du prépuce.

 - Tu mouilles vite mon salop, dit-il, ça te plait ?

Je répondis dans un souffle, enfonçant ma tête plus encore dans son épaule, m'impreignant tout entier de son odeur ambrée plus diffuse encore.

J'étais à point, j'étais cuit, j'étais déjà prêt à jouir.

Tu aimerais que je la mette en bouche ? demanda-t-il sous facture de proposition.

J'opinai du chef avec appétit.

Il éclata d'un rire moqueur, me lacha et me repoussa violemment.

La nuit était tombée en même temps que mon extase.

Je n'y comprenais rien.

Il éructa : tu ne penses quand même pas que je vais céder à tes caprices sans rien attendre en retour. C'est toi qui va me sucer et t'as intérêt à bien t'y prendre ! Sinon je te démolis.

A ces mots il ouvrit son jean, m'agrippa, plaqua mon visage contre son pubis et me traina périlleusement jusqu'aux talus qui bordaient le chemin. Il s'y assit sans me libérer.

N'osant me débattre ou seulement rechigner, j'extrais maladroitement son chibre ; je m'étonne mais à bon, car aucun dessous ne le retient.

Quant à mes affabulations elles ne m'avaient guère trompé : c'est un pieu que je manipule, 18 cm à en juger de visu, innervé à foison, une vraie corde tressée ; gorgé de litres de foutre.

Je le caresse, lentement, le branle, d'abord en douceur, puis avec insistance, ralentis, accélère. Ma main peine à se refermer entièrement sur son contour.

Mais ma pratique gave son propriétaire : il écrase mon crâne de ses larges paumes et me force à engloutir son membre de colosse jusqu'au fond de la gorge.

Je m'applique car je redoute sa réaction, je suis excité et apeuré à la fois, mais plus la peur s'empare de moi plus mon excitation grandit.

Je lèche, de la garde au sommet, comme un chien lape un os, mes lêvres raclent, ma bouche accueille, aspire. Je suce avec frénésie.

Je cesse un instant car mon bellâtre se met à l'aise, il enlève son t-shirt et glisse ses bras sous sa nuque.

Son torse est splendide, tel que je l'avais si souvent imaginé : large, les pectoraux charnus, le bedon alléchant barré par une fine toison d'or.

- T'arrête pas bordel ! Ordonne-t-il.

Je m'exécute, non sans lui ravir encore, un très court instant, la vue de son buste superbe.

Je sens qu'il n'en a plus pour très longtemps.

Mais soudain il se lasse ! Et avec la foudre d'un diable sorti de sa boite, il bondit et je me retrouve sous lui, face contre terre.

D'un geste brutal, il baisse mon pantalon jusqu'au genou, et m'enfonce quatre doigts d'un coup dans le fion.

Je crie, la douleur est intense !

Il se déchaine : il m'écrase la tête au sol, j'ai de l'herbe et de la terre dans la bouche, J'étouffe presque, et violemment, en un seul tire, il me pénètre.

Son pieu de chair me transperce de part en part, mon sphincter cède sous la pression, pulvérisé...

J'hurle - mais les sons agonisent dans le terreau - empalé mieux qu'un porc sur une broche.

La ruade : assauts répetés ; il s'enfonce à chaque fois plus profond, il me torpille, m'explose les entrailles, m'atomise, il me possède...

J'ai mal, mais c'est bon comme j'ai mal.

Son souffle est court, rapide, haletant comme celui d'une bête furieuse.

Son corps brulant pèse sur le mien, ses bras d'acier m'enserrent à tout rompre, me broient, je meurs...

Et soudain... plus rien.

Il s'effondre.

Sa respiration s'amenuise

Son étreinte se désserre.

Il est planté en moi, immobile.

Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés dans cette position, tous deux pantelants.

Je ne pris le parti de réagir que lorsque je sentis sa queue décroitre en moi.

Je roulai sur le dos et le fit basculer de côté ; puis posai angoissé, une oreille sur son coeur.

Trop d'alcool ! Au paroxysme de son excitation, l'ivresse en avait eu raison.

Il roupillait.

J'allais fuir quand le vice me revint.

Car si la fièvre l'avait quitté si subitement, c'est aussi subitement, que la mienne se raviva.

Je l'étalai sur le ventre et le débarassai de son jean.

Ses fesses étaient là, offertes, prêtes à subir tous les sévices.

Mes lèvres, ma langue... ma bouche toute entière les dévora, centimètres par centimètres... avant de s'attaquer à sa rondelle auréolée de poils.

Je fouillai son cul, voracement.

Celui qui, peut-être un quart d'heure plus tôt, m'outrageait encore ; livré au sommeil des pochards, demeurait immuable.

Enfin, à charge de revanche, ce fut à mon tour de le fourrer.

J'y mis toute ma rage, mon désir et mon feu.

En moins d'une minute, je crachai l'intégralité du foutre de mes couilles au fond de son cul.

L'instant suivant, je l'abandonnai là, débordant de ma semence, et repartis chez moi à toutes jambes.

 

Le lendemain matin à l'heure de coutume, à mon grand soulagement, je ne vis personne descendre la rue.

J'en étais cependant à m'inquiéter de son sort, quand on sonna.

Sans même y réfléchir, j'accouru pour ouvrir.

C'était lui.

Il me souriait éhontement en me tendant un paquet de cigarettes, le bleu de ses yeux plein de malice.

- Je crois que hier je n'ai pas terminé quelque chose, dit-il, et il poussa la porte pour entrer.

 

 

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